En France, la récupération de chaleur fatale représente un enjeu majeur de la transition énergétique. Produite par les procédés industriels, cette chaleur résiduelle, issue par exemple du refroidissement, des eaux usées ou de la vapeur, est une source d’énergie thermique souvent perdue alors qu’elle pourrait être valorisée. L’ADEME estime que le gisement de chaleur fatale disponible sur les sites industriels représente plusieurs TWh par an, et accompagne les entreprises à travers le Fonds Chaleur.
En installant un système de récupération de chaleur fatale — échangeur de chaleur, pompe à chaleur, récupérateur de chaleur ou tout autre dispositif adapté — il est possible de réutiliser la chaleur générée par un procédé pour chauffer de l’eau ou de l’air, produire de l’électricité, ou alimenter un réseau de chaleur urbain. Ce type d’installation permet non seulement de réduire le coût énergétique d’un site, mais aussi de limiter les émissions de gaz à effet de serre, améliorant ainsi le bilan environnemental de l’activité industrielle. La récupération et la valorisation de la chaleur fatale, qu’il s’agisse de chaleur fatale dans l’industrie ou dans un réseau, constitue une solution technique et économique pour valoriser une ressource locale et durable. L’objectif est clair : utiliser la chaleur fatale comme une source d’énergie renouvelable, adapter les équipements aux émetteurs de chaleur, exploiter chaque gisement de chaleur fatale disponible, et faire de chaque projet un exemple d’efficacité énergétique au service de l’industrie.
Dans un contexte où la réduction des émissions de gaz à effet de serre est devenue une priorité, l’efficacité énergétique et la décarbonation sont au cœur des stratégies industrielles. La récupération de chaleur fatale s’inscrit pleinement dans cette logique : elle permet de valoriser une énergie thermique déjà produite, mais jusqu’alors inutilisée, pour chauffer, produire de l’électricité ou alimenter un réseau de chaleur.
En récupérant cette chaleur résiduelle, les entreprises industrielles réduisent leur consommation d’énergie primaire, leurs coûts, et leur impact environnemental. C’est un levier concret pour limiter le recours aux énergies fossiles, améliorer la performance énergétique des installations, et contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques fixés par la France. Au-delà de l’intérêt écologique, il s’agit également d’un moyen de renforcer la résilience et la compétitivité de l’industrie face à la volatilité des prix de l’énergie.
On parle de chaleur fatale pour désigner la chaleur résiduelle générée par un procédé industriel ou tertiaire — vapeur, eau chaude, air chaud — et qui est généralement rejetée dans l’environnement sans être valorisée. Cette énergie, pourtant disponible, est souvent ignorée. Elle provient d’équipements comme des fours, des compresseurs, des groupes froids ou des procédés de transformation. Or, cette chaleur peut être récupérée puis utilisée pour d'autres usages : chauffer un bâtiment, sécher des produits agricoles, produire de l’eau chaude sanitaire ou encore alimenter un réseau de chaleur urbain.
C’est toute la logique de la récupération de chaleur fatale : transformer une perte en ressource, et un flux thermique gaspillé en énergie utile. En d’autres termes, récupérer la chaleur fatale, c’est réinjecter de l’intelligence dans un système énergétique existant. C’est aussi réduire le recours aux énergies fossiles, et donc, ses émissions de gaz à effet de serre. La chaleur fatale devient alors un véritable atout pour atteindre vos objectifs de décarbonation et renforcer votre efficacité énergétique.
La mise en place d’un système de récupération de chaleur fatale représente un investissement conséquent. Même si les bénéfices sont évidents à moyen et long terme — économies d’énergie, baisse des émissions, compétitivité renforcée —, de nombreux projets peinent à émerger faute de moyens financiers immédiats. C’est pourquoi plusieurs dispositifs d’aide existent pour réduire la part d’autofinancement et inciter les entreprises à passer à l’action.
Parmi eux, les Certificats d’économies d’énergie (CEE) occupent une place centrale. Ce mécanisme oblige les fournisseurs d’énergie à financer des actions d’efficacité énergétique, notamment la récupération de chaleur dans l’industrie. Il existe plusieurs fiches standardisées CEE spécifiques à ces projets, mais leur compréhension demande souvent un certain niveau d’expertise. Le dispositif évolue régulièrement : depuis 2020, de nouvelles exigences techniques, des changements de bonification et des critères d’éligibilité modifiés rendent l’accès aux CEE plus complexe. Pour vous aider à maximiser vos chances de financement, Ilex Environnement vous accompagne à chaque étape : analyse de votre projet, calcul des économies d’énergie, montage du dossier, valorisation et sécurisation de vos CEE.
Mais ce n’est pas tout. Le Fonds Chaleur de l’ADEME, actif depuis 2009, constitue un levier puissant pour les projets de chaleur renouvelable ou de récupération. Il permet de soutenir l’installation de systèmes valorisant la biomasse, la géothermie, le solaire thermique, le biogaz ou encore la chaleur fatale. Couplés à des réseaux de chaleur ou à des pompes à chaleur industrielles, ces équipements peuvent bénéficier d’un soutien financier significatif, après étude du gisement de chaleur et des solutions techniques retenues. L’ADEME privilégie les projets à fort impact environnemental, ayant un bon ratio investissement/énergie économisée.
Enfin, des subventions publiques complémentaires, d’origine nationale ou européenne, peuvent également être mobilisées en fonction de votre territoire, du secteur d’activité ou du profil de l’entreprise. Programmes régionaux, appels à projets, aides à l’innovation ou au développement durable : chaque projet peut être optimisé financièrement à condition d’être bien accompagné.
Pour connaître les aides disponibles, tester votre éligibilité et construire une stratégie de financement sur mesure, nos experts sont à votre écoute. Ne laissez pas une question budgétaire freiner la transition énergétique de vos clients.
Dans les supermarchés, les groupes froid des vitrines réfrigérées rejettent une grande quantité de chaleur dans l’air. Au lieu de la perdre, un système permet de récupérer cette chaleur fatale pour chauffer les bureaux, les réserves, et produire de l’eau chaude sanitaire pour le personnel.
Résultat : une réduction significative des consommations de gaz, un confort thermique amélioré pour les salariés, et une valorisation via les CEE (fiche BAR-SE-104), combinée à un accompagnement de l’ADEME au titre du Fonds Chaleur pour les surfaces de vente de plus de 1 000 m².
Dans une brasserie artisanale, plusieurs étapes de production — comme l’ébullition du moût ou la stérilisation des bouteilles — génèrent de la chaleur fatale sous forme de vapeur ou d’eau chaude. Grâce à l’installation d’un récupérateur de chaleur sur les cuves de brassage et le circuit de nettoyage, cette énergie est réutilisée pour préchauffer l’eau utilisée lors du brassage suivant ou pour alimenter le chauffage des locaux.
Résultat : jusqu’à 30 % d’économies d’énergie thermique, un gain d’autonomie, et un projet financé via les CEE (fiche IND-UT-121) et une subvention régionale dédiée aux TPE du secteur agroalimentaire.
Une coopérative céréalière utilise des séchoirs à gaz pour préparer ses récoltes. Grâce à l'installation d’un système de récupération de chaleur fatale sur les gaz de combustion, la chaleur est désormais réutilisée pour préchauffer l’air entrant dans le séchoir, réduisant ainsi la consommation de gaz.
Résultat : un rendement énergétique amélioré de 30 %, des économies de plus de 20 000 €/an sur les factures d’énergie, et une prime CEE couvrant plus de 40 % de l’investissement initial.
Dans une agglomération de taille moyenne, une usine d’incinération des déchets rejette une grande quantité de chaleur fatale sous forme de vapeur. Plutôt que de la perdre, cette chaleur est captée via un échangeur thermique, puis injectée dans un réseau de chaleur urbain alimentant des logements, des écoles et une piscine municipale.
Résultat : plus de 20 GWh de chaleur renouvelable distribuée chaque année, une réduction de 5 000 tonnes de CO₂/an, et un projet financé à la fois par le Fonds Chaleur de l’ADEME et les CEE.
Un producteur de pommes dispose de chambres froides pour conserver les fruits après la récolte. Ces équipements génèrent de la chaleur fatale, souvent dissipée dans l’air extérieur. En installant un système de récupération de chaleur sur les groupes froids, l’exploitation peut récupérer cette énergie thermique pour chauffer un atelier de transformation (fabrication de compote, jus, cidre), sécher les résidus végétaux ou même chauffer un local de stockage des emballages.
Résultat : une réduction de la facture énergétique, une meilleure autonomie thermique, et un projet finançable via les CEE (fiche AGRI-TH-104 ou IND-UT-121 selon le cas), en complément d’aides régionales ou du Fonds Chaleur de l’ADEME si un réseau interne de chaleur est mis en place.
Treize fiches standardisées CEE peuvent aujourd’hui être mobilisées pour valoriser des opérations de récupération de chaleur fatale. Mais encore faut-il savoir laquelle correspond à votre projet, à vos équipements, et à vos usages spécifiques. Chaque situation est unique, chaque procédé a ses particularités, et un mauvais choix peut réduire considérablement le montant de la prime ou entraîner un rejet du dossier.
Les ingénieurs énergéticiens d’Ilex Environnement sont spécialisés dans le montage et l’optimisation des dossiers CEE. À partir d’une étude de dimensionnement précise, ils identifient les fiches éligibles et évaluent la performance énergétique attendue. Grâce à une analyse technique approfondie, ils intègrent vos contraintes industrielles et établissent une cartographie des aides financières mobilisables : certificats d’économies d’énergie, Fonds Chaleur, subventions locales, aides européennes, etc.
Lorsque c’est pertinent, nous proposons également la mise en place d’un Contrat de Performance Énergétique (CPE), qui permet non seulement de structurer le projet autour d’objectifs mesurables, mais aussi d’accéder à une bonification de la prime CEE. C’est un véritable levier pour renforcer la rentabilité du projet et démontrer l’engagement de votre entreprise dans la durée. Résultat : un financement optimisé, des économies d’énergie durables, et une réduction mesurable de l’empreinte carbone.
En 2024, Ilex Environnement a permis de financer plus de 80 projets de récupération de chaleur fatale. Total financé : 10 Millions d’euros. Le chiffrage précis en amont a permis que 100% des sommes annoncées soient perçues par les bénéficiaires et porteurs de projet.
Plusieurs obligés financeurs font confiance à Ilex Environnement. Cela garantit une offre adaptée à vos besoins en termes de valorisation, de délai de règlement et qualité de signature.
Côté pratique, Ilex Environnement propose de préfinancer la prime remisée. Il est possible de l’étalonner : 30 % à la commande, 30 % à la livraison et 40 % à la validation du dossier CEE.