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Modernisation d'un entrepôt dans l’industrie agroalimentaire

Trois questions à Jean-Baptiste, chef d’entreprise dans la région Occitanie

Jean-Baptiste travaille depuis 20 ans dans le commerce de fruits dans la région Occitanie. Il approvisionne les grandes surfaces dans toute la France et même dans certains pays européens. 

Ses bureaux se trouvent à Albi, il emploi trois personnes, une assistante et deux commerciaux. Le téléphone sonne sans arrêt ! Son entrepôt se situe dans une zone industrielle à proximité. Depuis six mois, il emploie quatre salariés supplémentaires, anciens intérimaires qu’il a débauché chez son ancien prestataire. 

Ça sent encore un peu la peinture fraiche. Il y a six mois, Jean-Baptiste a bénéficié d’une aide FEADER et a repris un ancien bâtiment pour y installer son propre entrepôt de stockage. Aujourd’hui il nous raconte l’histoire de son projet. 

Jean-Baptiste, nous sommes dans votre tout nouvel entrepôt, racontez-nous en quoi consiste votre activité ?

Jean-Baptiste, nous sommes dans votre tout nouvel entrepôt, racontez-nous en quoi consiste votre activité ?

Jean-Baptiste : ça fait 20 ans que je travaille dans le commerce de fruits. J’achète des pommes, poires, prunes et oranges à des producteurs français et je les revends aux grandes surfaces. Je dois donc stocker un volume considérable de fruits le temps d’organiser leur acheminement vers des villes comme Toulouse, Lyon, Bordeaux, Paris, etc… 

Qu’est-ce qui a changé avec l’acquisition de cet entrepôt ?

JB : Avant de posséder cet entrepôt, j’en louais un à un sous-traitant qui me fournissait aussi la main d’œuvre, c’est-à-dire les gars qui vont emballer le produit, le conditionner sur des palettes et le stocker dans des chambres froides. Avec ce nouvel entrepôt j’ai pu gérer moi-même toute la partie stockage et conditionnement. Cela m’a permis de réduire les coûts car je n’externalise plus la prestation. Ensuite, j’ai pu embaucher quatre personnes. 

Les mêmes gars qui travaillaient déjà pour mon prestataire, et qui étaient intérimaires depuis des années. Aujourd’hui, avec moi, ils ont un CDI. 

Qu’est-ce qui a changé avec l’acquisition de cet entrepôt ?

Ma volonté première était d’améliorer leur environnement de travail. Eh oui, je les connais depuis 10 ans ! En signant avec moi, ils ont gagné la sécurité de l’emploi et des meilleures conditions. En tant qu’employeur responsable, je les ai équipés de bottes de sécurité, de casques anti-bruit, d’une salle de pause et de gants de protection. Mais ce n’est pas tout, cet entrepôt leur offre 800 m2 d’espace de travail, de quoi être à l’aise et ne pas se marcher sur les pieds.

Par ailleurs, j’ai tenu à équiper l’entrepôt de machines modernes et d’un éclairage performant, toujours pour offrir un certain confort à mes collaborateurs. Et bien sûr, cet investissement m’a permis de faire des économies d’énergie, je les ai constatées dès l’arrivée de mes premières factures !

Tous ces travaux et investissements ont dû vous coûter cher, comment avez-vous trouvé les fonds ?

Tous ces travaux et investissements ont dû vous coûter cher, comment avez-vous trouvé les fonds ?

Un collègue m’a fortement recommandé Ilex Environnement. Il avait réussi à obtenir des fonds pour son projet d’investissement. Je les ai appelés, on a pris rendez-vous. Ils étaient très sympathiques, alors j’ai tout de suite eu confiance. Ils ont très vite compris mon besoin et m’ont présenté ce qu’ils appellent une cartographie des aides. En gros, ça résume les différentes aides qui peuvent être mobilisées pour chaque projet. Ensemble nous avons vu lesquelles s’adaptaient le mieux à mes besoins.

Bien sûr j’avais des contraintes, notamment financières. Tout a été pris en compte. Et puis, ils ont été de très bon conseil : j’étais épaté quand ils ont proposé des améliorations à mon projet initial ! Finalement, bien structuré, mon projet était prêt à être présenté. Il correspondait exactement aux objectifs demandés dans l’appel à projet. 

Tout est allé assez vite ! Ils ont pris en main le dossier, rassemblé les pièces justificatives, rempli les formulaires, autrement dit, ils ont géré toute la paperasse ! Ensuite, ils ont géré en direct la relation avec l’administration. Un soulagement pour moi, je ne suis pas trop du genre relations publiques. 

C’était génial, enfin j’avais avec moi des professionnels qui comprennent le fonctionnement des aides et subventions ! Eh oui, à chacun son métier, le mien c’est le commerce. Le leur, l’obtention d’aides financières. 

J’étais content. L’aide obtenue a couvert 40% des investissements. Ces fonds m’ont permis d’investir pour internaliser le stockage et le conditionnement de ma marchandise, offrir des bonnes conditions de travail à mes collaborateurs et faire des économies d’énergies. Elle n’est pas belle la vie ?